LE SUMÉRIEN : LE LANGAGE QUI EST À L’ORIGINE DES LANGUES MODERNES

Language  sumérien

La complexité de la langue Emenita («langage Gina’bul* mâle» – langage sumérien) utilisée par les Sumériens, réside essentiellement dans ses nombreux homophones (syllabes se prononçant de façon similaire) mais qui se distinguent par la longueur ou la force phonétique. Afin de différencier les nombreux signes cunéiformes homophones des tablettes déterrées en Mésopotamie, l’assyriologue français F. Thureau-Dangin mit au point, à la fin des années 1920, un système d’accents et de numérotation pour chaque signe. Prenons un exemple concret avec la particule KU :

KU : fondation
: métal, saint, sacré
: nourriture
KU4 : entrée, introduire
KU5 : couper, trancher
KU6 : poisson

Voyons ce que donne le terme «roi» en arabe, en latin, en langue lingala d’Afrique, en hébreu, en japonais et en kurde. Petite information utile avant de nous plonger dans cet exercice, lorsqu’un mot Gina’abul* (sumérien et suméro-akkadien) évoque une personne ou un emplacement, il est généralement admis de l’exprimer au départ avec «celui (celle)…» ou «le lieu de…» :

1. Le roi se dit Malik en arabe. Décomposé en sumérien, il va donner MA (établir, placer), LIK (prince, prêtre, inspecteur), soit MA-LlK :«le prince qui établit».

2. Le roi se dit de plusieurs façons en latin, comme Régis ou Egis. Ce terme traduit grâce aux valeurs phonétiques sumériennes va donner RE7 (guider, conduire, emmener), E (parler, faire), GIŠ (sceptre, arbre), ce qui donne RE7- GIŠ «celui au sceptre qui guide» ou encore «celui au sceptre qui parle».

3. En lingala d’Afrique, plus précisément en langue du Gabon, du Zaïre, du Congo et du sud du Cameroun, le roi se dit Elwa. Dans la langage des «dieux» cela va donner EL (être élevé, être pur), WA (offrir, donner), soit EL–WA, litt. «l’élevé qui offre». Vu la fonction principale du roi, on devine aisément qu’il offre quelques présents aux «dieux».

4. En hébreu, le roi se dit Melek. Décomposé dans la langue Gina’abul, cela va donner MÉL (voix, gorge), la particule EK n’existant pas en sumérien, on peut supposer une légère modification par le temps, optons pour la remplacer par ÉG (ordonner, parler, faire), cela va donner MÉL–ÉG «celui dont la voix ordonne».

5. Chez les Japonais, roi se dit Kokuô. Sachant qu’en Gina’abul-sumérien le «O» n’existe pas et qu’il est communément
admis que la voyelle «U» est celle qui s’en rattache le plus, cela va donner KUKU-Û «l’ancien à charge».

6. Finalement, en kurde, le roi se nomme Pasha. Décomposé en PA (déclarer, jurer, conjurer), ŠA6 (bon, beau, favorable), cela donne PA-ŠA6 «le bon qui déclare ou conjure»

Syllabaire  sumérien

Stupéfiant, n’est-ce pas ? Peut-être que certains d’entre vous trouvent cela intéressant, mais ne sont pas pour autant totalement convaincus. Prenons un autre exemple marquant et sans doute un des plus beaux qui soit : la femme. La femme est source de vie, elle est bien sûr celle qui produit les enfants, mais elle était également pour les anciens «celle qui transmet à la fois la puissance et l’entendement»! Thème totalement oublié aujourd’hui, mais que nous ne cesserons d’évoquer et de développer tout au long des trois ouvrages. Cette idéologie n’est, bien sûr, pas sans rappeler la transformation d’Adam dans le jardin des «dieux»:

1. En langage Duala d’Afrique (au Cameroun, sur l’estuaire du Wuri), la femme est nommée Mûto, soit en sumérien : (pousser, faire pousser, apparaître) ou MU10 (femme, femelle), le «O» n’existant pas, le «TO» est obligatoirement un TU (nouveau-né, donner naissance, enfanter, engendrer), cela donne : MÛ-TU «celle qui fait pousser le nouveau né» et aussi MU-TU «la femelle qui enfante ou engendre». Pour ceux qui ne le savent pas, précisons que la femme n’a pas toujours enfanté par le passé, ce qui explique qu’elle soit subitement obligée d’engendrer dans la douleur après la «faute» en Eden, nous verrons cela en détail en temps opportun.

2. Chez les Indonésiens, la femme est nommée Wanita. Ladécomposition de ce terme dans la langue des «dieux» donne : WA (offrir, donner), NI (corps, homme, force, puissance), TA (nature, type, genre, caractère), c’est-à-dire : WA-NI-TA «celle qui donne la nature du corps» ou «celle qui offre le caractère de l’homme» ou encore «celle qui offre un type de puissance» .

3. En quechua (langue de pays andins comme l’Equateur, la Bolivie et le Pérou) et également en aymara (langage du sud de la Bolivie, d’une partie de l’Argentine et du Chili), la femme se prononce Wuarmi. Décomposé grâce au syllabaire Gina’abul-sumérien, cela donne WU (cette particule se confond avec le GESTU sumérien et possède le même sens : entendement), AR (éclairer, marquer, briller), Ml (destin, nous, notre être, charge, responsabilité), soit : WU-AR-MI «celle dont l’entendement nous éclaire» ou encore «celle dont l’entendement marque les destins» etc..

4. La femme se dit Sèt ou Zet en égyptien, soit : SE ou SI (petit, faible), ZE ou SE (vie), ET (cette particule se confond avec le  sumérien et possède le même signe archaïque et sens : force, à côté, présage), ce qui donne SÈ-ET «celle qui est à côté du petit» et ZE-ET «la force de la vie».

5. En arménien la femme se nomme Guïn. Décomposé cela se traduit en GU7 (nourrice, nourriture, offrandes alimentaires) IN5 (dame, sœur), soit «la sœur-nourrice» ou «la dame aux offrandes alimentaires».

6. Chez les Indiens Hopi de l’Arizona, il existe un ancien terme pour nommer la femme qui est Tumasi. Sa décomposition sumérienne est la suivante : TUM (travail, action), A5 (fabriquer, faire, placer) ou  (force), SI (petit, donner), cela donne TUM-A5-SI «celle dont le travail fabrique le petit», mais aussi TUM-Â-SI «celle dont l’action donne la force»! Vous remarquerez que les notions sont toujours les mêmes : enfant, puissance, nourriture, entendement, mais où cela mène-t-il ?
7. Finissons avec Wu’uti qui est le terme hopi couramment utilisé pour nommer une femme : WU (entendement), Û (plante, nourriture, puissant, charge), Tl (vie), soit WU-Û-TI «celle à la plante de l’entendement et de la vie» ou encore «celle à la nourriture de la vie et de l’entendement»…

Ne sommes-nous pas une nouvelle fois renvoyés directement au cœur de l’idéologie édénique ? Dans cet exemple précis, vous faites face, à la fois, au plus grand secret qui ait jamais été caché à l’humanité et au code qui mit en déroute la faction Anunna pendant de nombreux millénaires…Pouvons-nous, avec ces simples exemples, parler de hasard ? La réponse est assurément : non, bien sûr que NON!!

Allons plus loin et entrons quelques instants dans le langage biblique, celui de l’Ancien Testament. Dans la Genèse, l’homme et la femme sont respectivement désignés sous les noms Ish (homme) et Ishsha (femme) avant de se prénommer Adam et Eve. N’en déplaise aux linguistes, la particule Ish n’est pas de l’hébreu mais de l’Emesà -plus précisément de l’ancien assyrien aux yeux des experts. La syllabe 7 (Ish) veut dire ancien, ancêtre. Le premier homme de la Genèse est bien l’ancien, plus précisément votre ancêtre ! La particule sumérienne ŠA exprime à la fois le cœur, les entrailles et une matrice. Associée à7, Ishsha (la femme) donne 7-ŠA, litt. «le cœur de l’ancêtre», «la matrice de l’ancêtre» ou encore «celle des entrailles de l’ancêtre»… Ceci vous rappelle-t-il quelque chose ?
La Genèse indique en Gen. 2,21 qu’lshsha (la femme) fut tirée du flanc d’Ish, ce qui laisse à penser que l’homme était antérieur à la femme. Cette information n’est pas tout à fait exacte, car Ish et Ishsha furent créés à partir de l’être humain primordial androgyne qui vivait sur Terre bien avant l’arrivée de la souche Gina’abul qui changea le code génétique humain. D’ailleurs, de très nombreuses traditions de par le monde rapportent que l’Homme primordial était androgyne ou encore hermaphrodite.

Les rabbins qui se chargèrent de compiler les textes de la Genèse à partir des traditions mésopotamiennes trouvées à Babylone lors de l’exil des Hébreux entre -586 et -539, découvrirent l’embarrassant androgyne primordial 7 (l’ancêtre) et ne purent le supprimer totalement. Grâce à une subtile manœuvre, l’ancêtre, masculinisé, devint officiellement Ish (l’homme) et se confondit définitivement avec lui. Lorsque les «dieux» des traditions mésopotamiennes transformèrent le code génétique de l’ancêtre primordial androgyne (7), ils coupèrent ce dernier en deux et créèrent ainsi un homme et une femme. La manipulation chirurgicale exécutée sur l’homme n’apparaît pas dans le texte de la Genèse, car 7  (l’ancêtre androgyne) est métamorphosé en Ish (l’homme), mais celle de la femme est manifeste. Le passage Gen. 2,21 ne laisse aucun doute possible : «Alors Yahvé-Elohim fit tomber une torpeur sur Ish qui s’endormit, il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis, de la côte qu’il avait tirée d’Ish, Yahvé-Elohim façonna Ishsha et l’amena à Ish. Alors celui-ci s’écria : Pour le coup, c’est l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci sera appelée Ishsha»… c’est-à-dire (7-ŠA «celle des entrailles de l’ancêtre», grâce au sumérien et plus précisément de l’Emesà («le langage matrice»), tout s’explique !

Sumerian tablet with cuneiform script

[…] La décomposition du terme latin religio (religion) effectuée grâce à notre syllabaire originel, donne RE7-LI-GI4-U8, litt. «ce qui accompagne les tablettes d’apprentissage des moutons» ou encore «les tablettes d’apprentissage qui guident les moutons» !!!
Au fil de votre lecture, et spécialement dans le deuxième volume,vous apprendrez que le Bestiaire Céleste échoué sur la Terre avait la fâcheuse tendance à assimiler les ancêtres terriens à des animaux, en fait à du petit bétail, plus précisément des moutons ! Ce concept peut vous sembler étrange, mais il était très répandu par le passé. Donnons le simple exemple de l’Egypte ancienne où le petit bétail (ou ovins) se dit Undu (ou Undju) et le peuple Undut (ou Undjut). Les transcriptions respectives de ces termes en sumérien ne laissent aucun doute : UN-DU7 «la cohue d’encornés» et UN-DÙ-UT «la population qui coule le métal de lumière» (Nous verrons que les premiers humains du continent africain furent réquisitionnés durant plusieurs millénaires dans le but de récolter de l’or pour le Bestiaire Céleste). Cela étant dit, vu l’organisation de la société actuelle et malgré les millénaires qui nous séparent de la plus haute antiquité, je suis totalement convaincu que l’idéologie qui assimile le peuple à des animaux n’a pas véritablement changé.

1. Nous retrouvons la même idée de soumission dans la langue arabe où le mot religion se dit «aldîn» et qui a pour sens l’assujettissement, la domination ou l’obéissance. En Gina’abul-sumérien aldîn se décompose en AL-DI-IN, litt. «la représentation (ou le symbole) de la sévère condamnation». Oui! les Hommes furent effectivement condamnés à subir l’influence et la domination du Bestiaire Céleste.

2. Chez les Chinois, la religion s’exprime par le vocable Dzungjyau qui, décomposé en sumérien, manifeste lui aussi la «soumission de l’humanité». Sa prononciation exacte est Jungaau. Sachant qu’en sumérien le «J» n’existe pas, cela donne : HUN-GÂ-U8 «ce qui diminue (ou met au repos) les moutons»…

3. Au Japon, la religion s’exprime par le mot Shukyô. La décomposition de ce terme en sumérien donne plusieurs possibilités similaires grâce à l’homophonie : SU-KI-Ù «le contrôle de la Terre en sommeil» ou ÙU-KI-U5 «le contrôle de la totalité de la Terre» ou encore SU-KI-U, «le contrôle de la Terre des moutons».

4. En hébreu, le terme religion s’exprime par le vocable Dat dont le véritable sens est loi. La religion hébraïque n’est pas véritablement basée sur la foi, mais sur le fait de respecter les différentes lois de Dieu. La décomposition de ce terme en Gina’abul*-sumérien apporte les traductions suivantes : DA-AT «la puissance du père» ou encore «la proximité de la puissance paternelle». Une autre possibilité est réalisable grâce au jeu de l’homophonie : DA-AT «la puissance paternelle qui cerne (ou encercle)»… Il est remarquable de noter que la particule assyro-babylonienne AT (père, puissance paternelle, «ancêtres») se prononce également AD en sumérien, ce qui implique que le mot hébreu Dat (loi-religion) se prononce également DAD dans la langue des «dieux». Est-ce vraiment un hasard que le terme anglais Dad évoque justement le père ?! Nous verrons qu’il existe bien d’autres vocables qui présentent cette spécificité, à première vue, surprenante…

5. Un dernier exemple, chez les Indiens Hopi, le mot religion se dit Wiimi. Dans la langue Gina’abul*-sumérienne ce terme se décompose en WI-IM-I, litt. «l’entendement qui domine l’argileux, c’est-à-dire l’Homme» !
Dans le deuxième volume, nous étudierons avec grand soin le sens de l’argile et son rapport étroit avec l’espèce humaine…

Statue  sumérienne ''annunnaki'' (2)

* Le vocable sumérien Gina’abul signifie lézard(s). Une fois décomposé, cela donne GINA-AB-UL, soit « véritable(s) ancêtre(s) de la splendeur » (l’auteur décrit les Gina’abul comme une race extraterrestre d’apparence reptilienne incluant plusieurs sous-races comme les «annunaki» dont la langue est «l’emenita» ou sumérien-suméro-akkadien, qui se seraient installés initialement à Sumer, l’actuelle Irak, il y a environ 300 000 ans et qui seraient à l’origine de modifications génétiques sur l’espèce humaine).

LES CHRONIQUES DU GIRKU TOME 1 «LE SECRET DES ÉTOILES SOMBRES», Anton Parks

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. edivherwi dit :

    A reblogué ceci sur theufox.

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